Interview de Frédéric Ruelle

Interview Fredéric Ruelle 350

L’avenir c’est la Jeunesse et il se prépare aujourd’hui.

Frédéric Ruelle, 55 ans est membre du LC de Waremme qu’il a intégré en 2008. Son parcours l’a amené à assumer la présidence de son Club et ensuite celle de la Zone 12. Il est aujourd’hui le responsable de la Commission Jeunesse au sein du District.

Son rôle ? Coordonner et assurer un relais entre le District, les Présidents de Zone et les responsables des différentes Commissions qui veillent à la concrétisation des actions (Youth Camps Exchange, Affiches de la Paix, Concours Musical National, Leo Clubs, Programme Quest, Tournoi d’éloquence et Young Ambassador Award) mises en œuvre par le Lions en faveur de la Jeunesse.
Malgré son engagement, comme nous tous, il doit bien constater que la crise sanitaire a quelque peu freiné ses ambitions et bouleversé ses projets, mais il ne baisse pas les bras et reste confiant en l’avenir. Et justement, l’avenir, c’est la Jeunesse et c’est aujourd’hui qu’il se prépare, avec les jeunes, avec ou sans Covid.

A ce jour, où en sont toutes ces Commissions « Jeunesse » que tu chapeautes ?

« Cette année risque bien d’être une année blanche… Les activités et objectifs de l’ensemble des « Commissions Jeunesse » sont évidemment perturbés par la crise sanitaire que nous vivons depuis maintenant presque un an. Le monde de la jeunesse montre une grande détresse s’exprimant par de nombreux appels à l’aide mais cette année est compliquée et la généralisation des contacts virtuels ne facilite pas les choses. Les jeunes et ceux qui les encadrent sont impactés de plein fouet par cette crise. La première réaction des enseignants, de cet encadrement face à nos sollicitations, c’est de nous dire « nous avons déjà beaucoup de difficultés pour sauver l’essentiel, nos priorités, qui sont de donner une formation aux jeunes pour leur permettre de progresser. Toute demande extérieure est pénible pour nous. Ce n’est pas que nous ne sommes pas intéressés mais c’est que nous n’avons pas le temps matériel… ».  Mais il ne faut pas baisser les bras, si cette année risque d’être pénible pour nous, notre investissement sera porteur pour l’avenir. Chaque responsable de Commission en est convaincu et continue avec enthousiasme son investissement pour cette noble cause, pour aujourd’hui, mais encore plus pour demain ».

Certains projets sont annulés, d’autres en stand-by, mais certains pourraient quand même se mettre se concrétiser ?

« Oui mais pas tous. L’échange des jeunes, la Commission de Georges Loix,  a pour but d’aider les jeunes à partir à l’étranger, de les mettre en contact avec d’autres Lions à l’étranger et faire des échanges. Avec la fermeture des frontières, les interdictions de voyage et les risques sanitaires, les candidats se sont désistés et les familles d’accueil ont des difficultés à recevoir. On avait deux candidats pour le 112D mais dans les autres districts c’est pareil et on risque donc une annulation pour cette année. Une décision sera prise très prochainement.

Par contre, le concours « Affiches de la Paix » placé sous la responsabilité de Luciana Di Bartolomeo, c’est un projet que l’on peut faire puisqu’on parle ici d’écoles primaires et qu’elles sont moins impactées que les autres. Les écoles restent ouvertes, les élèves sont présents et il n’y a pas d’intervention extérieure. Participer aux Affiches de la Paix, c’est faire, pour un enfant de 11 à 13 ans un dessin concernant la valeur de la Paix. Le Club qui initie le projet sélectionne 6 affiches dans les écoles, académies, associations de jeunesse, ateliers de jeunesse, enseignement spécialisé participants et les envoie à Luciana pour le 30 avril. Le sujet international c’est « tous ensemble pour la Paix ». Les Clubs qui auraient des contacts avec les écoles peuvent les activer et on peut faire une sélection à distance puisque les dessins peuvent être adressés par courrier ou envoyés de manière électronique. Ce projet, on insiste, on peut le faire. Rappelons qu’il y a un concours et un lauréat du 112D mais il participe à une sélection nationale. Et il est important que chaque District soit représenté…

Pour le Concours Musical National, c’est Brigitte Dupuis qui gère. Nous pensons là aussi qu’il est possible de faire quelque chose cette année puisqu’il s’agit de deux instruments, le marimba et le vibraphone, que l’on peut jouer seul, et la finale est en un jour. Elle s’est déroulée en mars l’an dernier et nous étions déjà en confinement mais cela a bien fonctionné. Il y a pour l’instant trois candidats inscrits au niveau national mais aucun du District D. Appel est donc fait dans les conservatoires. Le rendez-vous est fixé au 20 mars.

Les Leo Clubs, c’est la Commission dirigée par Marc Moriau. Ici, pas de concours, d’inscription mais simplement notre volonté d’inciter et d’aider des Leo Clubs à se former et, quand ils sont formés, à les parrainer. L’objectif bien sûr est d’avoir un vivier de futur Lions. Puisque nous avons des difficultés de recrutement, un des moyens d’avoir des successeurs c’est d’aller les chercher chez les jeunes, pas en les plaçant dans nos certitudes et nos habitudes mais des jeunes en leur laissant créer le Lions de demain. Les jeunes ont d’autres habitudes un autre mode de vie, de communication. Une réunion autour d’un bon repas cela ne les intéresse peut-être pas pour l’instant mais cela peut être des futurs Lions car ils ont des valeurs, et ce sont ces valeurs qui nous relient, peu importe la manière dont ils les expriment ou la technologie qu’ils utilisent. Le but de cette Commission c’est vraiment d’aider les Leo Clubs à fonctionner. Il y en a quatre aujourd’hui, Verviers Vesdre, Mouscron, Charleroi et Tournai qui sont bien actifs, ils ont fait des choses durant cette crise sanitaire. L’objectif de Marc est de les valoriser, de les aider et de susciter la naissance de nouveaux Clubs Leo. Là aussi c’est un processus continu mais il peut se poursuivre malgré le contexte.

Autre Commission, c’est le programme Quest chapeauté par Pierre Bracaval. C’est un projet surtout supporté au Multidistrict national. Les Lions essayent d’être un appui pour les jeunes en difficulté, des jeunes face aux assuétudes aux addictions. L’idée est de trouver des Lions qui ont des compétences dans ces matières pour qu’ils développent des outils pour aider le jeune directement ou via ses encadrants. C’est un projet qui n’est peut-être pas suffisamment connu dans les Clubs. Le rôle des Lions de développer ces outils pour le monde des enseignants et des éducateurs est-il suffisamment perçu ? C’est une question qui reste posée. Mais cet objectif de participer via la Croix Rouge ou des pouvoirs organisateurs fonctionne moins bien cette année. Au vu de l’impossibilité d’organiser des réunions présentielles, ça ne bouge pas beaucoup pour le moment mais Pierre reste très investi dans le projet.

Autre Commission, celle du Tournoi d’éloquence, historiquement  c’est le LC de Spa qui l’a mis en place et qui a été le plus loin dans ce concept de mettre en place un concours au nom du Lions avec les écoles. Ils avaient développé un outil assez fabuleux pour le faire de façon efficace et structurée avec un processus de suivi, des fiches détaillées sur les participants, la manière de coter… C’était vraiment du sérieux. Luc Beco, en charge de cette Commission, avait développé ces outils et on espérait vraiment les structurer dans tout le District cette année, faire faire les premières épreuves de présélection par les Clubs. On aurait ensuite réalisé une demi-finale au niveau des bassins puis chaque bassin participant aurait envoyé ses lauréats dans une finale à Spa. L’objectif était vraiment de faire un projet visible et structuré pour le Lions. La finale de Spa devait être vraiment une image de marque du 112D surtout que  le finaliste, il y avait déjà des accords en ce sens, pouvait aller se mesurer ensuite à des finalistes du nord de la France. Vu le contexte, c’est tombé à l’eau, les élèves de 5e et 6e secondaire étant fortement impactés par les dispositions prises dans le monde enseignant dans le cadre de la crise sanitaire. Donc ça a été annulé… Sauf que le club de La Louvière Hainaut-Centre a décidé de continuer son tournoi local et va le réaliser de manière virtuelle. Cela ne s’inscrit pas dans le projet coordonné, mais je suis quelqu’un de positif, je vais prendre mon sac à dos de coordinateur, et vais voir ce qu’il en est à La Louvière. C’est peut-être  chouette aussi de faire des sélections en virtuel. Je suis intéressé d’aller voir comment cela se passe, ce que ça donne… On ne peut pas se passer des contacts réels mais le virtuel peut aider. Il y a des Lions qui n’ont pas la disponibilité de participer physiquement à des réunions, des soirées, cela prend un temps, de l’énergie, cela coûte aussi… En virtuel, on peut faire les choses plus rapidement aussi efficacement. Donc faire du virtuel cela pourrait aider des Clubs de faire quand même des présélections. Je prends bonne note de la volonté de Luc d’annuler mais si des Clubs veulent malgré tout faire des choses localement il faut qu’ils comprennent que ce n’est pas dans l’idée générale de faire une grande finale avec l’ensemble des Clubs du 112D.  C’est la preuve qu’il y a parfois une différence entre ceux, au District par exemple qui ont une vision plus « horizontale » et les Clubs locaux qui ont leurs compétences, leurs organisations, leurs priorités. Ces Commissions « horizontales », il faut les manier avec diplomatie…

Reste le Young Ambassador Award. Là, l’objectif est de mettre en valeur des jeunes entre 15 et 19 ans qui ont fait quelque chose de particulier, une action qui n’est pas ponctuelle, dans l’esprit Lions de « nous servons », de les mettre en valeur, de les récompenser et donc de les encourager. C’est Thierry Levaque qui gère cette Commission et on a là aussi quelques problèmes avec les contacts : comment aller chercher les jeunes, les rencontrer, c’est la difficulté, surtout là encore avec les dispositions sanitaires prises dans les écoles. Reste qu’au niveau du Multidistrict il y a quand même deux candidatures mais aucune au 112D. Sur le site 112D, il y a toutes les explications et un formulaire à remplir, c’est simple… mais ce qui est compliqué c’est de trouver ce jeune ou ce groupe de jeunes. Il nous paraît encore possible de faire cette opération mais la date de clôture des inscriptions est le 1er mars ».

Tes souhaits pour cette fin d’exercice ?

 « Que l’on garde la conviction et l’engagement d’entourer de motiver notre jeunesse, c’est essentiel ! Nous passons un moment très difficile et le fait que je mette « annulé » ou « reporté » pour des actions ce n’est pas du tout un signal pour dire « tant pis on ne fera plus rien ». Il vaut mieux se dire  on se met en veille mais il faut garder les pieds sur terre et surtout préparer demain. C’est ce qu’on essaye de faire au niveau du District, on a fait des fiches pour définir les objectifs, on essaye de se réunir, de garder le lien et la motivation car nous sommes convaincus que la Jeunesse c’est notre avenir. Le monde de demain sera différent mais on doit transmettre nos valeurs ».

 

Les interviews de Jean-Paul

Interviews Jean Paul 350

Interview de Jean-Pierre Mouton

Interview Jp Moutonpdg Bis

District 112d : le retour de la convivialité et de l’action

La crise sanitaire n’est pas terminée mais le présentiel reprend ses droits ! La campagne de vaccination délivre ses effets et enfin la convivialité chère aux Lions redevient la norme, dans les clubs comme dans les Zones, Régions et Districts. Tout n’est certes pas encore « comme avant » mais la vie reprend et l’espoir renaît.

Malgré une année difficile, au 112d, l’exercice 2020-2021 s’est clôturé positivement et le 15 mai dernier, la Convention a acté la désignation de Joseph d’Huyvetter au poste de Gouverneur pour l’exercice 2021-2022. Jean-Pierre Doclot et Jean-Paul Forton deviendront respectivement 1er et second Vice-Gouverneurs et prendront également officiellement leurs fonctions au 1er juillet.

Satisfaction pour Jean-Pierre Mouton qui malgré un contexte difficile a pu maintenir la cohésion, l’efficacité et le dynamisme de son équipe. La situation sanitaire avait contraint le staff en place d’organiser Assemblée Générale et la Convention en mode 2.0 mais les choses semblent désormais prendre un tour plus favorable puisque la première réunion de cabinet post-élection a pu se tenir en présentiel. L’occasion pour tous les membres des Commissions de faire rapport sur leurs activités.

Confiant dans l’avenir et malgré tout heureux du travail accompli, Jean-Pierre Mouton passera donc bientôt la main.

« Il ne faut pas s’en cacher ce fut une année difficile, je dirais même exceptionnelle … dans le mauvais sens du terme mais j’en retire une grande satisfaction ; celle d’avoir rencontré des gens que je ne connaissais absolument pas et qui ont vraiment l’esprit Lions mais aussi et surtout la satisfaction d’avoir vu l’émergence de quelques jeunes qui sont vraiment l’avenir de notre mouvement. J’avais la volonté de rajeunir les cadres au niveau du District cela m’a permis de faire de belles découvertes au niveau des jeunes … »

Qu’est-ce qui a changé, comment ?
« Ce qui a changé à mon sens c’est au niveau des commissions du District. Si par la force des choses et des mesures sanitaires quelques commissions n’ont pas pu travailler, ce n’était heureusement pas le cas de toutes et certaines ont su s’adapter et gérer leur action en fonction du contexte. Le présentiel était impossible, le distanciel s’est imposé et certains se sont littéralement accaparé le Zoom pour en faire un outil de réunion et de communication courant. Ils ont multiplié les rencontres, les contacts grâce au logiciel de visioconférence … c’est je crois quelque chose qui devrait perdurer et nous allons d’ailleurs garder quelques licences Zoom pour l’exercice prochain même si tout se fera, je l’espère en tout cas, en présentiel … Il faut le dire, s’il faut faire une réunion de commission, plutôt que de déplacer tout le monde, c’est quand même plus facile de se retrouver de cette manière mais cela bien sûr ne doit pas devenir ou redevenir la norme. Il y a du positif en tout et tout ce qui a été mis en place en matière numérique lors de cet exercice a en tout cas permis d’optimiser notre communication, on le constate avec notre Convention, relayée sur nos sites, elle a été visionnée après coup par bon nombre de personnes qui n’avaient pas pu ou su y assister.

Autre satisfaction pour moi, c’est le changement dans la manière de présenter le Lionisme, et donc dans la formation. Par la force des choses, le contexte Covid a  contraint le GLT à changer son fusil d’épaule et avec ses petites capsules-vidéo hyper-attractives je trouve que le message passe beaucoup mieux que parfois, même en présentiel, où quelque chose est expliqué ex cathedra. L’émergence du numérique est donc globalement positive et il est désormais évident qu’on ne peut plus s’en passer. Ce qui était une contrainte est devenu un atout et si nous aspirons tous à un retour des réunions présentielles, si nous voulons tous retrouver cette proximité et cette convivialité, le numérique est un outil précieux, efficace et donc désormais incontournable à condition de savoir bien l’utiliser et le maîtriser, ce qui, je crois est le cas avec les équipes en place. Beaucoup de choses ont été faites, des investissements ont été réalisés et nous avons avec nous des gens très compétents dans le développement numérique et la communication sous toutes ses formes. Là aussi cette année difficile aura été profitable… »

Du côté des clubs, la vie a repris ?
« Il y a une reprise mais je n’ai pas encore de retours précis à ce sujet. Certains clubs n’ont pas encore repris leurs réunions et il faut le dire, si désormais on peut le faire cela tombe en plus au moment des vacances, beaucoup de clubs suspendent leurs activités. Il faudra attendre la rentrée pour faire un bilan plus précis. Mais une chose est sûre, avant de reprendre les activités au sein des clubs, il est indispensable de retisser, raviver les liens entre les membres. L’amitié est le ciment du Lionisme, avec la convivialité elle soude les clubs et les renforce dans leur volonté et leur capacité de faire ce pour quoi nous nous sommes Lions, « Servir ». »

Un regret quand même ?
« Oui, vu le contexte sanitaire, en tant que Gouverneur comme je n’ai pu rendre visite aux clubs, une chose qui me tenait et me tient toujours particulièrement à cœur. Comme mes prédécesseurs et mes successeurs, chaque Gouverneur définit ses œuvres ; c’était pour moi le Fonds Jacques Goor et la LCIF. Tous deux ont évidemment aussi beaucoup souffert de cette crise sanitaire, surtout le Fonds Jacques Goor qui n’a pu mettre en place aucune activité et qui a vu ses moyens très réduits. Empêché de rendre visite aux clubs je n’ai pu les sensibiliser à cette cause et solliciter leur participation comme cela se fait toujours. Le rôle d’un Gouverneur n’est pas de faire l’aumône et je ne veux surtout pas passer pour un mendiant mais la lutte contre le cancer est et doit rester une de nos priorités ; les recherches et travaux de l’Institut de Duve ont encore et toujours besoin de moyens. Le Fonds Jacques Goor y contribue notamment avec l’aide des clubs Lions. Covid et crise sanitaire ne doivent pas nous faire oublier et donc négliger cette cause ».

Archives 2020-2021

Mission accomplie et bien accomplie pour Jean-Pierre Mouton et son équipe. La Convention 2021 du District 112d a désigné ceux-et celles qui auront à poursuivre les missions et objectifs du Gouverneur et de son staff. L’exercice n’était pas facile, il a encore été rendu plus compliqué par une pandémie vicieuse et des dispositions sanitaires mouvantes mais toujours contraignantes. Mais comme on le dit, « il a fallu faire avec », mais force est de constater qu’ils l’ont fait et bien fait. Si les normes de distanciation ont touché les Lions, comme tous les citoyens, dans leurs vies, dans leurs pratiques et menacé ces convivialité et amitié qui leurs sont chères, Le Lions n’est pas mort ce soir ni cette année et puisqu’à toute chose malheur est bon, le Lionisme retirera de cette crise les enseignements indispensables à sa (sur)vie et à son (re)développement.

Ce 15 mai devait être un grand jour… c’en a été un ! Pas comme on l’imaginait, comme on …ou ils l’auraient voulu, mais la Convention s’est bien tenue. Au sens propre et au sens figuré. Deuxième du genre 2.0, elle a en tout cas été la preuve que les Lions et leurs instances savent s’adapter, évoluer, faire face aux défis et répondre tant à leurs engagements qu’à leurs obligations.

Qui aurait imaginé il y a 16 mois une telle organisation ? Une Convention dans un studio TV relayée par visio-conférence, des votes électroniques, une interaction « live » avec les Lions… une vidéo sur YouTube et des « posts » à profusion sur Facebook… Il le fallait ; ils l’ont fait, et bien fait !

Conformément aux statuts, l’Assemblée générale de l’ASBL « Association des Lions clubs du District 112d Belgium » a permis l’approbation du procès-verbal de l’AG de décembre 2020 (231 « oui », 23 abstentions), du budget 2021-2022 (227 «oui », 5 « non » 22 abstentions)  et la désignation de l’équipe qui chapeautera le D112d.

Sous réserve de validation par le prochain Conseil du Gouverneur, au 1er Juillet, Joseph d’Huyvetter (LC Châtelet)  prendra ses fonctions de Gouverneur avec Jean-Pierre Doclot (LC Tournai Childéric) au poste de 1er Vice-Gouverneur et Jean-Paul Forton (LC Jambes), 2ème V-G. Toutes ces informations, et bien plus encore, sont sur le site http://www.convention112d.be . Et pour ceux qui n’ont pu participer, ils peuvent visionner l’intégralité de la Convention sur https://www.youtube.com/watch?v=0R67BDDN0o0 . Quand on vous disait que le D112d avait su s’adapter et développer tant sa communication que sa visibilité…

Satisfaction donc pour notre futur (au 1er juillet) Immediate past-Gouverneur et tous les membres de son équipe (dont la plupart poursuivront leur(s) mission(s) sous …Jef 1er). Une équipe que Jean-Pierre tient encore ici à remercier ; « une équipe qui, a aucun moment n’a laissé tomber les bras, a su se réinventer et à faire en sorte que l’année soit bénéfique ».

 Pour le reste, l’exercice de la Convention 2.0 est riche d’enseignements tant sur la forme que sur le fond et si on peut espérer que le présentiel reprendra rapidement tous ses droits il est maintenant évident que le virtuel aura désormais toute sa place dans des organisations qui se conjugueront sans aucun doute autant sur le terrain que sur écran.

« Le présentiel, c’est la convivialité, le plaisir de se retrouver ‘en vrai’, mais l’avantage du virtuel c’est de permettre à ceux qui ne savent, ne peuvent pas se déplacer de participer malgré tout, de s’exprimer, de voter. Cette année, le District a fait des investissements que je qualifierais d’avenir pour la communication, on a acquis du matériel qui permettra encore d’améliorer notre stratégie de communication et de gagner en visibilité. Et pas que dans le domaine informatique puisque par exemple, le District a recommandé des plaques pour le stationnement des Personnes à Mobilité Réduite (Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap…)»

Dans le bilan positif de cet exercice, rappelons cette opération Win-Win engagée avec les clubs dans le cadre de leurs actions Covid. « Elle se poursuivra jusque fin juin. L’objectif n’était pas de renflouer les caisses des clubs mais de leur octroyer un maximum de 1.000 euros pour leurs engagements dans une action liée à la pandémie. A ce jour, près de 20.000 euros ont été reversés aux clubs pour différentes initiatives ».

L’élection de ton successeur ?
« Malheureusement, Jef n’a pu participer pour des raisons de santé mais il a fait clairement l’unanimité. C’est vrai que l’opération « petits vélos » qu’il a mise en place et mené de bout en bout lui a donné une magnifique visibilité. il pourra encore la développer avec Olivier Destrebecq (LC La Louvière Val de Centre) qui  reste en charge de la Communication du District, mais aussi de celle du Multi district où beaucoup reste à faire ».

Ton agenda pour l’avenir ?
« Claudy Roland avait mis en place la gouvernance qui regroupe le gouverneur, ses deux vices et le past Gouverneur. Pour l’exercice à venir, je pense que mon agenda va être asse chargé. J’assisterai Jef au mieux mais puisque, vu le contexte Covid j’ai un déficit de visites de clubs, quelque chose qui me tient vraiment à cœur, en accord avec lui, je pense faire un maximum de visites de clubs avec Jef et je donnerai sans doute un coup de main à Marie-Christine Jourdain pour la LCIF. Il y a aussi toujours cette commission de réflexion « Et après » qui réfléchit sur notre mouvement, notre organisation notre évolution après la crise. La gouvernance se réunira prochainement pour faire le bilan de ses travaux et après présentation au conseil des Gouverneurs, il sera mis à disposition des clubs… Je peux déjà vous dire que c’est un très bel outil ! »

Jean-Pierre passera donc prochainement la main à son successeur, heureux du travail accompli avec son équipe du District et de son club pour l’organisation de cette Convention lors de laquelle il aussi pu récompenser quelques membres de son équipe qui se voient donc attribuer un Melvin Jones. Jérôme Costa (adjoint GST, du LC Rochefort-Famenne), Pol Sapart (CEDRES, du LC Gembloux), Frédéric Mallefait (Directeur de Convention, du LC Gembloux), Bernard Bodson (Commission Convention, du LC Gembloux), Thierry Moens (président LC Gembloux) ; Olivier Destrebecq, Jean-Paul Cailleaux (Communication, du LC La Louvière Val de Centre), Dominique Helbois (Secrétaire général, du LC Mons Réunion), Daniel Lisoir (Trésorier général, du LC  Athus Lorraine) ; Jean-Louis Renson (Président de Région Est, du LC Liège Sart-Tilmant), Jacques De Dobbeleer (Président de Région Sud, du LC Transinne Haute-Lesse), Yvan Remy (President de Région Centre, du LC Jambes) et Jacques Fondu (président de Région Ouest, du LC La Louvière Hainaut-Centre).

A défaut d’un Melvin Jones, Huguette, l’épouse de notre futur past-Gouverneur, pour sa patience et les nombreux moments de solitude qu’elle a pu endurer à l’occasion des incessantes séances de visio-conférences, reçoit de sa part …un gros bisou. Belle occasion aussi de rappeler que les compagnes, épouses, compagnons ou époux savent aussi ce que « We serve » signifie.

D’appels téléphoniques en visio-conférences, toute l’équipe du D112d est sur des charbons ardents pour mettre en place l’Assemblée générale et la Convention qui clôturera un exercice fortement impacté par une crise sanitaire qui n’en finit pas. Si son prédécesseur avait connu des moments plus faciles au début de son mandat, Jean-Pierre Mouton a pris ses fonctions de Gouverneur avec la Covid et terminera avec. Il avait rêvé mieux, comme beaucoup mais a su faire face et si la gestion de crise ce sera imposée dans son mandat il aura malgré tout pu mettre en place un projet qui lui tenait à cœur, le développement d’un outil de communication efficace et performant. Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut !
 
Comment se portent les clubs du District 112D ?
« Malgré la crise, le bilan est globalement positif. Dans le contexte difficile que nous connaissons depuis maintenant plus d’un an les clubs, ou la plupart d’entre eux, ne sont pas restés inactifs. Ils ont réalisé des actions, se sont renouvelés, ont prouvé qu’ils étaient toujours présents sur le terrain pour répondre à leur volonté de « servir ». On ne compte pas le nombre d’opérations qui ont été réalisées pour aider à la gestion de la crise, pour les plus démunis, et il faut veiller à en faire la publicité la plus large possible. Mieux encore, malgré l’impossibilité de se réunir en présentiel, certains clubs ont recruté de nouveaux membres qui semblent s’impliquer très fortement dans la vie de leur club même si c’est en virtuel ».

Et puisque la communication est résolument à l’ordre du jour, Jean-Pierre insiste sur la formation des nouveaux membres qui pourront disposer de nouvelles vidéos sur notre site à l’adresse https://112dlions.be/nouveaux-membres/

« Il y en avait deux, la troisième vient d’être publiée et j’invite tous les Lions, pas seulement les jeunes et nouveaux membres à les consulter. Ce sont des « capsules » de quelques minutes, elles sont très bien faites. Cela rappelle les fondements de notre organisation et permet de rafraîchir la mémoire de tout le monde»
 
Au chapitre des points positifs du bilan aussi, l’opération « Win Win ». « Elle n’est pas terminée mais a aussi été un beau succès et le District a pu montrer l’utilité de la bonne gestion de ses réserves. Le montant initialement envisagé était de 10.000 euros, il a été porté à 30.000 en janvier pour soutenir les clubs dans des actions alimentaires ou non, initiées dans le cadre de la crise Covid.
Pour rappel, le District s’engageait à octroyer aux clubs qui menaient ces actions un montant proportionnel à leur engagement financier avec un plafond de 1000 euros. A ce jour ce sont près de 20.000 qui ont été octroyés pour 24 opérations. Mieux encore, ces actions, comme d’autres ont eu un bel écho dans la presse et les réseaux sociaux. On a gagné en visibilité et c’est une excellente chose ; cela crée un bel effet boule de neige sur les réseaux sociaux car on a pu le constater, les publications des clubs sont aussi « likées » par des gens qui ne sont pas Lions…On en a eu un bel exemple avec les publications relatives à l’opération vélos de notre ami Joseph. Les clubs qui ont procédé à des remises de vélos ont communiqué sur Facebook et ont suscité beaucoup de réactions très positives et pas que des membres de nos clubs… Belle opération donc et belle communication qui a pu montrer que nous étions, plus que jamais sur le terrain et que notre idéal de « Servir » pouvait prendre des formes peu habituelles. Tout cela fait partie des résultats positifs de cette année d’exercice ».
 
Dernier point important, c’est bien évidemment la Convention qui se tiendra le 15 mai prochain. Le club de notre gouverneur avait mis les petits plats dans les grands pour pouvoir accueillir ses invités dans le magnifique cadre de la Faculté agronomique de Gembloux mais les dispositions sanitaires imposées par le Codeco ne le permettront pas. « Cette convention 2.0, cela n’est hélas pas une surprise sera numérique et donc virtuelle.

Là aussi, nous avons fait un effort sur la communication, une page est dédiée à l’événement sur notre site http://www.convention112d.be

et les deux vidéos de présentation ont semble-t-il été très bien accueillies.
 
Comme la communication était un de mes objectifs prioritaires, le District a mis en place des gens compétents et a fait l’acquisition de matériel pour pouvoir fourni un travail professionnel. Les clips vidéo en sont une belle illustration mais un gros travail a aussi été réalisé sur nos sites pour les rendre complets et conviviaux. Toutes les informations s’y trouvent. Un travail important a aussi été réalisé en amont pour communiquer sur l’événement, son déroulement et l’organisation ; vous avez ainsi reçu par courriels les bulletins d’inscription. Tout le monde peut s’inscrire mais il faut préciser qu’il y a deux types d’inscription. La première est gratuite mais nous proposons aussi une formule que nous avons appelée « Le pack apéro » au prix de 5 euros. Ceux qui sont intéressés recevront à la maison un très sympathique colis qui leur permettra de prendre l’apéro à la santé du District. Il faut le préciser quand même, ce « pack » ne sera accessible qu’aux 200 premiers inscrits.
S’il est bien entendu que personnellement je préfère et préférerai toujours le « live », par contre, la visioconférence a le gros avantage de pouvoir bien structurer la réunion, de bien mesurer les temps d’intervention laissé aux participants. Beaucoup de choses sont préenregistrées donc on peut intervenir sur les durées de passage. La présentation a aussi ses avantages puisque tous ceux qui ne savent ou ne veulent pas se déplacer ont quand même la possibilité de participer. Dans un monde idéal, je pense qu’on devrait pouvoir jouer sur ces deux tableaux, la convention « en live » pour tous ceux qui viennent d’ordinaire aux conventions et en différé sur les réseaux sociaux ensuite pour ceux qui ne savaient pas être présents. Mais il faut le dire aussi on ne saurait pas avoir une convention en live filmée par des professionnels et retransmise en direct ; le budget serait trop lourd.
 
L’an dernier, comme cette année, nous avons loué des studios, cela coûte de l’argent mais c’est indispensable. Fort heureusement, avec le matériel que nous avons actuellement on sait facilement mettre des caméras, des micros, filmer et envoyer sur les réseaux sociaux… jusqu’au jour où les réseaux sociaux se feront payer pour le faire…
Quoi qu’il en soit, rendez-vous est donné le 15 mai à tous Les Lions du D112d mais il faut rappeler que l’inscription est obligatoire pour obtenir le lien qui permettra de nous rejoindre. Pour vous inscrire, connectez-vous sur www.convention112d.be/rejoignez-nous/
 

On vous attend nombreux ! »

Aujourd’hui, à mi-mandat ou presque, même s’il reste positif et confiant en l’avenir, Jean-Pierre dresse un bilan mitigé d’une année qu’il n’hésite pas à qualifier de « désespérante ». Entre confinement, déconfinement et …reconfinement,  « à ce jour, on n’a vraiment su travailler qu’un mois et demi… » . En « présentiel , soulignons-le quand même car les instances du District ne sont pas restées inactives ». Reste que ses six premiers mois d’exercice lui laissent quelques regrets.

 « L’année du Gouverneur c’est une année de rencontre, de dialogue et de communication. Les rencontres sont passées à la trappe, la convivialité est plombée et mon vœux le plus cher pour cette année 2021 est justement de retrouver la convivialité des réunions, des rencontres, des échanges et des activités. Mon souhait aussi est que l’on continue à avoir cette image, très importante selon moi, du Lion qui aide la société et tous ses membres, toutes ses composantes ; cela rejoint parfaitement mon slogan qui est « participons ». Participer est je pense encore plus d’actualité dans le contexte que nous connaissons ».

Mais même sans rencontres « en vrai », le District s’adapte, travaille et prend des décisions…! « Nous venons par exemple de concrétiser officiellement l’opération Win-Win que nous voulions mettre en place. De quoi s’agit-il ? D’un coup de pouce financier du District envers les Clubs pour les encourager à poursuivre leurs actions, à en mettre en place de nouvelles dans ce contexte de crise sanitaire. Un coup de pouce financier qui ne pourra qu’être positif pour les bénéficiaires de ces actions. Quand une action d’un Club est orientée vers des besoins spécifiques au contexte Covid, chaque euro investi par le Club sera en effet doublé par le District. Une limite sera fixée mais on table déjà sur une dizaine de Clubs qui vont réagir immédiatement et nous espérons que d’autres suivront. Le premier dossier qui est passé est d’ailleurs celui du club d’Erquelinnes pour la préparation de leur opération « colis de Noël ». Notre intervention cible des actions liées au contexte Covid mais pas uniquement dans le domaine de l’aide alimentaire, même si c’est un des premiers besoins des personnes défavorisées et qu’il est de plus en plus criant… 

L’information sera relayée via les Présidents de Régions et de Zones vers les Clubs. Les dossiers remis par les Clubs devront d’ailleurs passer par les PZ et les PR avant d’être transmis à la Gouvernance qui statuera. Il ne faut pas traîner, c’est une période propice pour ce type d’interventions… 

Pour le reste, comme vous pouvez le constater dans vos courriels, le District communique plus et mieux. Notre site web https://112dlions.be est en évolution permanente en liaison avec les Clubs qui sont invités à y communiquer sur les œuvres qu’ils soutiennent et les actions qu’ils mettent en place ».

Et côté Clubs justement ?

« Il y a toujours des Lions qui restent confinés et des Clubs en hibernation qui ne se réunissent plus, même virtuellement mais cela reste heureusement des exceptions. Des Clubs se sont adaptés et ont réorienté leurs actions dans ce contexte particulier. On a assisté à des opérations de ventes de produits divers, des chocolats, des bières, des pochettes pour masques… Certains ont proposé des livraisons de plats ou menus à domicile… Dans ce cadre, par exemple, il faut signaler « La raclette solidaire », une belle action initiée par le LC Charleroi Porte de France dans le cadre des défis « Viva for Life », et qui réunit les Clubs de la région de Charleroi. Depuis le 15 décembre et jusqu’au 9 février prochain, Les Lions Carolos vous proposent de commander votre plateau « raclette » (200g de charcuterie et 200g de fromage avec éventuellement une bouteille de vin). Leur objectif, atteindre les 1.000 raclettes qui leur permettraient de faire don de 5 ou 6.000 euros à Viva for life. D’autres Clubs ont déjà décidé de participer à leur manière et de commander des raclettes… pour les offrir… C’est le cas par exemple du Club de Philippeville qui a passé commande pour offrir ses raclettes à la Croix Rouge de Couvin… Là aussi vous trouverez toutes les informations sur notre site à l’adresse www.112dlions.be/raclette .

Et puisque nous sommes justement dans Viva for Life, des Clubs ont répondu « présent » et ont participé financièrement à l’opération pour laquelle un chèque de 17.500 euros a déjà été remis au nom du District 112D. Dans ce cadre aussi, je me permets d’insister pour que les dons soient versés sur le compte « Viva for life » spécifique aux Lions. Pour rappel, si votre Club Lions décide de faire un don, nous demandons à ce que celui-ci soit versé, UNIQUEMENT, sur le compte BE39 7320 0812 5419 de Viva for Life avec, en communication, VFL-Don du Lions Club « Nom du club » D.112D.  Pour tout don personnel, le versement doit se faire sur le même compte BE39 7320 0812 5419 avec, en communication, VFL-Don du Lion « Nom du membre » D.112D. Cette année, tout don de 40,00 € minimum donne droit à une déductibilité fiscale de 60 % au lieu des 45% habituels. Je crois que cela sera un bel encouragement et une fois encore, toutes les informations se retrouvent sur notre site… »

Tes vœux pour 2021 ?

« Les mêmes que tout le monde ! C’est l’espoir que le vaccin va pouvoir résoudre tous les problèmes… et surtout nous permettre de revenir à des conditions de vie et de travail normales. Mon plus grand souhait c’est aussi  que les Clubs restent hyperactifs et pensent au recrutement car c’est dans l’activité qu’on est les plus visibles et que l’on peut sensibiliser des gens à nos actions, à notre cause et les inciter à nous rejoindre ».

Quelle est la situation sur le terrain, dans les Clubs ?  

Si certains Clubs ne se réunissent toujours pas, même virtuellement, d’autres ont maintenant pris le pli de se retrouver régulièrement en visio-conférence. C’est un avis unanimement partagé, rien ne remplace une rencontre en « présentiel » et on ne peut qu’espérer un retour rapide à la normale.
Les activités aussi ont repris et de nouvelles initiatives, de nouvelles actions ont été mises en place. C’est une excellente chose mais si je reçois régulièrement ces informations sur mon mail je constate que les Clubs ne communiquent pas, ou en tout cas pas assez, voir même pas du tout sur les outils qui sont mis à leur disposition. Il est possible de s’informer et surtout d’informer sur les activités des Clubs sur le site du District (https://112dlions.be/action) mais il faut donc aussi et surtout que les Clubs n’hésitent pas à communiquer sur ce qu’ils font. Le savoir-faire c’est bien, le faire savoir… c’est encore mieux. Il y a un formulaire qui est en ligne, facile à utiliser, peut-être pas suffisamment visible à mon sens mais pour l’instant il n’y a que 7 activités annoncées sur notre site. J’espère qu’on va déconfiner plus complètement en janvier prochain, c’est donc déjà le moment de faire de la publicité sur les activités des Clubs. C’est déjà maintenant qu’il faut communiquer, et pas le 15 janvier…

Un message à faire passer ?

Deux !

Le premier c’est qu’il est important de recentrer nos activités de Clubs. Depuis le mois de mars, certains Clubs ne se sont plus réunis du tout. Des Lions ne se sont plus vus, plus parlé. Loin des yeux loin du cœur… Et même si certains Clubs travaillent toujours, il y a des membres qui se détachent. C’est vers ceux-là qu’il faut regarder et rappeler aux Clubs qu’à la première occasion il ne faut pas oublier des réunions plus festives. C’est vraiment un message à faire passer car je pense que le lien social, la reconstruction de ce lien social vont passer par ces réunions festives. Avec le virtuel c’est difficile ; si on veut retisser des liens d’amitié cela se fait, heureusement d’ailleurs, notamment autour d’une bonne table et sans oublier épouses ou époux. Les retrouvailles autour d’une bonne table, ce n’est pas l’essentiel pour les Lions mais cela fait partie de la vie d’un Club et cela concourt au renforcement des liens sociaux. Et là aussi, il est sans doute temps de penser à cet « après-Covid » que nous souhaitons rapide… Il faut aussi le préparer !

Le second message que j’aimerais faire passer c’est que les structures du Lions Clubs International  rappellent que la LCIF existe et qu’elle est toujours active et présente sur le terrain. 

La crise a plongé certaines associations ou œuvres soutenues par nos Clubs dans la précarité, principalement à cause d’un manque de ressources externes. Certains Clubs ne peuvent plus les soutenir comme avant. Il ne faut donc pas oublier nos œuvres habituelles ou d’autres qui vont sans aucun doute faire de plus en plus appel à nous pour des besoins humanitaires et moins matériels. Les restos du cœur, les banques alimentaires souffrent déjà et vont souffrir encore. Je crois qu’il faut penser à se tourner plus vers l’humain, privilégier l’homme et rencontrer ses besoins essentiels.

A l’heure où le télétravail se généralise ou l’enseignement recourt de plus en plus, voire complètement aux cours et formations par visio-conférence, La crise a fait apparaître aussi l’importance de la fracture numérique. Les Lions ne pourraient-il pas intervenir dans ce cadre ?

Effectivement et je pense qu’il y a là aussi du travail à faire, mais plus pour rencontrer des besoins individuels que collectifs, pour des écoles par exemple. Les écoles, c’est délicat chez nous entre l’officiel, le libre, les différents réseaux et pouvoirs subsidiants. Les besoins ne sont pas les mêmes. Et aider l’une plutôt que l’autre risque de nous exposer à des difficultés dont on se passe volontiers. Des actions individuelles seraient sans doute à mon sens plus porteuses, il est plus porteur d’aider ceux qui en ont vraiment le plus besoin.

Les actions, manifestations souffrent aussi !

« Bien sûr et le message que je tiens à faire passer auprès des Clubs, c’est que les Clubs doivent continuer à organiser des activités, à être sur le terrain et à le montrer et le faire savoir. C’est vrai, le contexte est difficile, il est changeant et il faut se montrer de plus en plus souple et imaginatif. Concernant les marchés de Noël par exemple, beaucoup de Clubs étaient partants pour ce type d’organisation. Des choses étaient prévues, des investissements réalisés … les nouvelles règles sont absolument imbuvables et beaucoup d’activités devront être annulées. Il faut trouver autre chose, se montrer créatif, innovant, original. Le public est là, les gens sont demandeurs, peut-être même encore plus aujourd’hui qu’hier. Les conditions d’organisation sont devenues pénibles mais si plus aucune activité n’est organisée, ce sera la mort du Club. Pas nécessairement pour des raisons financières mais déjà au niveau de la solidarité, de la convivialité entre les membres… Si on est présent, on peut identifier vraiment ceux qui s’engagent à faire quelque chose. Avec les visioconférences, c’est plus difficile. Côté vie de Club, j’espère que les Lions vivent toujours avec des perspectives d’action. Il n’y a pas de mains gauches dans nos membres Lions et donc si on ne parvient pas à faire travailler son imagination pour trouver des activités, même inédites… je pense qu’on doit chercher vraiment. Vente de vin, de champagne, de bière ou de chocolat, n’importe quoi, on doit trouver des opportunités même si on sait que cela ne va pas rapporter 15.000 euros. La pandémie, il faut en faire une opportunité, c’est le moment, plus que jamais, d’être inventifs ».

Comment identifier ces besoins ?

C’est là toute la difficulté. A moins de recevoir des demandes précises, je ne sais pas si les CPAS pourraient nous aider… Nous devons rester à l’écoute et analyser méticuleusement les demandes mais ce n’est pas simple car on rentre inévitablement dans la sphère privée des éventuels bénéficiaires.

Pour des interventions de ce type, financièrement plus lourdes, les Clubs pourraient-ils à leur tour compter sur des aides des instances ?

Oui, et justement, nous avons abordé cette question mercredi en réunion de Cabinet et du CA de l’ASBL Lions District 112 D. Une décision hyper importante a été prise en ce sens. Le District sera partenaire et pourra aider financièrement des Clubs qui font l’effort d’agir et de « Servir ». Au District, nous pouvons nous aussi aller chercher dans nos réserves nous devons le faire pour des actions qui en valent la peine. Le but d’un District n’est pas de thésauriser, il est de vraiment aider les Clubs qui se décarcassent pour « Servir » ceux et celles qui en ont le plus besoin et ils seront sans doute de plus en plus nombreux dans les mois, les années à venir. Je l’ai déjà dit, Il faut pouvoir utiliser à bon escient les réserves, les bas de laine, ces « trésors de guerre » qui peuvent permettre de faire le bien. Le District peut utiliser ces fonds et, mieux encore, il vient de décider d’affecter un budget de près de 30.000 euros (dont 20.000 au profit de personnes en grande difficultés à cause de la Covid) pour soutenir des actions sociales.

gouverneur interviewLa Covid 19 n’épargne pas les Lions, individuellement et collectivement. Les Clubs, entre confinement, couvre-feu et lockdown … subissent de plein-fouet les effets de la pandémie. Certains sont sains, d’autres sont positifs mais parfois asymptomatiques. Quelques-uns sont aux soins intensifs, ou peut-être en réanimation. Une situation préoccupante pour notre Gouverneur comme pour tous ceux qui veillent à la (bonne) santé de nos Services-Clubs, de leurs membres et de leurs instances. Pour Jean-Pierre Mouton, le message est clair : « Plus que jamais, réveillons-nous, restons unis, soyons actifs, réactifs, innovants et créatifs ! ».

 

Au niveau du district quel bilan peut-on déjà dresser de cette crise Covid aujourd’hui ? 

« Pas brillant évidemment. Les décisions prises, celles qu’on attend et qu’on redoute n’incitent pas à l’optimisme et à l’action. A ce jour, et depuis mars, certains Clubs sont littéralement en léthargie, certains ne se sont plus réunis du tout depuis mars. Ni « présentiellement » ni par visioconférence. Il y a deux catégories de Clubs ; les plus « jeunes » souvent plus dynamiques et réactifs, et d’autres avec un âge moyen de plus de 65 ans ; ceux-là semblent avoir beaucoup de difficultés ou un manque de motivation. Dans le district, la moyenne d’âge est de 62 ans. Certes, elle diminue un peu et des Clubs commencent à recruter des plus jeunes… quand ils recrutent. Or, le recrutement, c’est la 2e grosse difficulté. On constate l’arrêt quasi complet du recrutement alors que les démissions augmentent du côté de Lions plus âgés qui se disent « de toute façon, à mon âge je ne sais plus rien faire, plutôt que de payer ma cotisation, j’arrête ». Triste alors que c’est vraiment le moment de rester unis, de faire front, d’agir et de mettre nos actions en évidence. C’est pour cela qu’il faut continuer nos actions ; on n’est pas Lions pour le Lionisme, on est Lions pour « servir », pour agir, pour être solidaires, pour être partenaires. On est Lions parce qu’on fait partie d’un Club de personnes responsables qui veulent agir dans leur environnement ». 

Les réunions sous covid ?

« Elles doivent être maintenues, d’une manière ou d’une autre ; en «virtuel » ou en « présentiel ». Si on le peut, on doit se réunir en respectant les règles, les normes imposées et il faut le faire savoir, c’est aussi indispensable pour notre image de marque. Mon slogan c’est « participons » et participer c’est être actif mais aussi respecter les règles de la société. On n’est pas obligés de faire des réunions avec repas et je sais que dans certains Clubs, si on ne mange pas, on n’a personne … mais on peut aussi s’adapter dans les restaurants en faisant des petites tables et en respectant la distanciation sociale. On n’est pas non plus obligés de manger … ».

Les actions, manifestations souffrent aussi !

« Bien sûr et le message que je tiens à faire passer auprès des Clubs, c’est que les Clubs doivent continuer à organiser des activités, à être sur le terrain et à le montrer et le faire savoir. C’est vrai, le contexte est difficile, il est changeant et il faut se montrer de plus en plus souple et imaginatif. Concernant les marchés de Noël par exemple, beaucoup de Clubs étaient partants pour ce type d’organisation. Des choses étaient prévues, des investissements réalisés … les nouvelles règles sont absolument imbuvables et beaucoup d’activités devront être annulées. Il faut trouver autre chose, se montrer créatif, innovant, original. Le public est là, les gens sont demandeurs, peut-être même encore plus aujourd’hui qu’hier. Les conditions d’organisation sont devenues pénibles mais si plus aucune activité n’est organisée, ce sera la mort du Club. Pas nécessairement pour des raisons financières mais déjà au niveau de la solidarité, de la convivialité entre les membres… Si on est présent, on peut identifier vraiment ceux qui s’engagent à faire quelque chose. Avec les visioconférences, c’est plus difficile. Côté vie de Club, j’espère que les Lions vivent toujours avec des perspectives d’action. Il n’y a pas de mains gauches dans nos membres Lions et donc si on ne parvient pas à faire travailler son imagination pour trouver des activités, même inédites… je pense qu’on doit chercher vraiment. Vente de vin, de champagne, de bière ou de chocolat, n’importe quoi, on doit trouver des opportunités même si on sait que cela ne va pas rapporter 15.000 euros. La pandémie, il faut en faire une opportunité, c’est le moment, plus que jamais, d’être inventifs ».

As-tu déjà constaté des évolutions dans les actions ?

« On voit des Clubs se lancer sur le Web pour vendre des produits divers, champagne, chocolat …  Le club de Binche a produit et vendu du jus de pomme, celui de Châtelet commercialise un chouette petit étui pour masque dans une pochette plastique. L’occasion d’insister sur la nécessité de se protéger, de donner les moyens de le faire et surtout de faire savoir ce que les Lions font, ont fait pour lutter contre cette pandémie. Au dos de la petite pochette, le Club explique ce qu’il a déjà fait contre la Covid. Les dames apprécieront pour mettre dans leur sac à main ce gadget pratique qui ne coûte pas grand-chose. C’est vendu 3 euro et ça a coûté 1,6 euro. Une petite marge bénéficiaire certes mais ce n’est pas à perte. Et si ce n’est pas fait pour l’apport financier, c’est pour montrer ce que nous faisons. On devrait le faire aussi vis-à-vis de la presse, montrer et mettre nos actions un peu plus en évidence ».

Un impact financier pour les Clubs ?

« Oui, il est énorme. Et même au-delà d’un manque à gagner, c’est parfois de déficit dont on parle. Des Clubs s’étaient parfois engagés pour des actions, avaient réservé des salles, payé des acomptes, des manifestations sont annulées, reportées quand c’est possible … lors d’annulation parfois les acomptes sont perdus. Il y a parfois des pertes financières et certains Clubs ont aussi parfois des engagements financiers importants ».

Le District avait annoncé son aide en cas de problème. Des demandes ?

« Jusqu’à présent, rien de la part des Clubs, par contre, des ASBL soutenues par des Clubs ont envoyé des demandes d’aide directement au District ».

Des pistes pour trouver d’autres moyens de financement ?

« C’est bien sûr le souhait de tous … Il y a des pistes et nos amis néerlandophones du District B ont adressé une plaquette intitulée « Clubs efficaces en période de coronavirus » aux membres de leurs Clubs ; elle contient des conseils intéressants tant pour la communication interne qu’externe, pour les réunions en vidéo conférence ou pas, pour les récoltes de fonds … Un point important, dans le contexte actuel, c’est de rendre les actions aussi compatibles que possible avec le coronavirus.

Dans leurs recommandations aussi, un point important que je partage, c’est par exemple pour les actions sociales de maintenir le soutien financier avec la caisse de guerre. Tous les Clubs ont un bas de laine. C’est une règle ou une habitude, on dit qu’il faut garder un tiers des rentrées annuelles. Dans beaucoup de Clubs, ce tiers est devenu 300% des rentrées annuelles. Dans certains Clubs on ne distribue que 90% des recettes … il y a des Clubs qui ont de fameux bas de laine. Certains ont des obligations importantes aussi mais je pense qu’il faut aussi faire comprendre qu’à certains moments, et je crois que c’en est un aujourd’hui, le « trésor de guerre » est à dépenser. Ça ne sert à rien de thésauriser, ça ne rapporte rien. Tous les Clubs ont des réserves, parfois importantes et c’est un message à faire passer « il est temps de réviser cette politique de réserve ». On sait qu’il y aura moins de rentrées cette année-ci, l’année prochaine aussi sans doute car quand les gens vont se libérer ils ne vont sans doute pas nécessairement aider les associations, ils vont d’abord se faire plaisir. Raison de plus à déjà bien préparer l’après-Covid … ». 

Ce document du D112B, c’est en tout cas un bon catalogue d’idées, tout n’est pas à prendre à la lettre mais ce sont de bonnes pistes et nous avons décidé en conseil des gouverneurs de valider ce texte et de le diffuser notamment sur le site du Multidistrict ».

gouverneur interviewJean-Pierre soufflera ses 69 bougies le 18 octobre prochain. Hutois d’origine, Gembloutois d’adoption depuis son mariage avec Huguette, père de trois filles et papy de huit petits-enfants, il a fait toute sa carrière d’ingénieur à l’Institut Géographique National. Passionné d’informatique, il a fait de son hobby aujourd’hui une nouvelle activité.  

Testé positif au virus… du Lionisme en 2003 au club de Gembloux, il en a assuré la présidence en 2007/2008 avant de passer à celle de la zone 41 en 2015 et 2016. Il est aussi et surtout depuis le 1er juillet le Gouverneur de notre District 112 D. Une consécration attendue de longue date pour les Lions namurois qui n’avait plus vu un des leurs prendre la barre du District depuis 27 ans. C’est bien connu, les Namurois sont lents et quand ils ne sont pas dedans, ils y sont… pour longtemps. Jean-Pierre a inversé la tendance. Portrait et interview… sans masque.

S’il peut légitimement se réjouir de son élection, le contexte de crise sanitaire a quelque peu terni la fête. Son prédécesseur, Claudy Roland a essuyé les plâtres et aura connu une fin de mandat difficile. Jean-Pierre, lui, l’a entamé sous le signe du Covid mais ne désespère pas… le terminer sans.

Quel est ton ressenti après quelques semaines d’exercice ? « Un gros regret et des inquiétudes ! Pas de Convention, pas de Convention internationale, de forum européen, pas de passation de pouvoirs, donc pas de rite de passage non plus mais aussi de grosses inquiétudes et interrogations pour le futur. Combien de temps va durer cette crise ? Que va-t-on faire et comment ? Je n’ai pas encore commencé mes visites de clubs, c’était prévu pour octobre mais… il y a encore des clubs qui ne se réunissent pas, ni en visioconférence ni en  » vrai « . La  » visio  » , c’était tout feu tout flamme au début mais il a bien fallu constater un essoufflement…  Avec le District, j’ai encore pas mal de réunions en visioconférence mais quand c’est possible on les fait en  » réel  » ».

Et l’ambiance dans les clubs ? « On sent toujours une grande crainte, on n’ose pas encore vraiment organiser des choses pour l’instant. Personne ne sait prévoir l’évolution de la pandémie et les normes qui seront en vigueur demain. Certains clubs ont dû annuler des manifestations et ont perdu de l’argent, c’est un réel problème pour les œuvres que les clubs soutiennent. Certains ont des engagements à long terme et cela pose et posera problème. J’en profite d’ailleurs pour signaler que nous avons pris des décisions pour ces clubs qui connaissent vraiment des difficultés. Un budget a été prévu et nous pouvons les aider financièrement, il est bon de le rappeler ».

Comment se porte le District ? « Financièrement, du fait d’avoir stoppé les réunions, annulé toutes les activités, on est en bénéfice. Les cotisations n’ont pas été revues à la baisse mais une part de ces cotisations est réservée à l’organisation de la Convention, à une intervention dans les frais de voyages pour les vice-Gouverneurs, pour les présidents de Zone… Tout cela est tombé à l’eau…  Les finances sont donc saines et c’est pour cette raison que nous avons pu investir dans des achats de masques et que nous avons fait un don à la LCIF. Nous avons reçu de la LCIF mais nous avons également donné, on vient d’ailleurs de faire un don de 2.500 € pour le Liban suite au drame de Beyrouth. Un message que je voudrais faire passer, c’est aussi que grâce au Covid, on a pu montrer, surtout en Wallonie que les Lions étaient directement au service de la population. Dès le début de la crise, le fait d’avoir pu commander des masques, de les avoir distribués, cela a marqué la population. Je pense que l’on doit surfer là-dessus. Nous ne sommes pas, comme certains le pensent, à observer de loin et à ouvrir son portefeuille, non, ici on a participé physiquement pour le bien de la population, on a ciblé les besoins urgents… Les remerciements ont été immédiats et ont été répercutés sur les réseaux sociaux, dans la presse…  ».

Et sur le plan moral ? « Je suis un optimiste de nature ! Quand j’ai remis mes objectifs fin mars, donc avant le Covid, j’avais évoqué l’ambition de voir se créer deux nouveaux clubs et de compter 40 nouveaux Lions (N.D.L.R. : le District 112D a compté 101 clubs. Ils sont 99 aujourd’hui et comptent environ 2.370 membres), on verra ce qu’il en sera dans ce contexte difficile mais j’y crois… Autre souhait, mais ce sera sans doute plus difficile, c’est de convaincre les clubs de consacrer dix pour cent de leurs rentrées pour la LCIF. On voit qu’elle nous rend aussi beaucoup d’argent et à l’analyse de leur type d’action, on voit qu’ils vont directement au cœur des problèmes, qu’ils ne passent pas par des intermédiaires parfois douteux. Les clubs préfèrent aussi agir à leur niveau. C’est  » d’abord nous « ,  » nos pauvres à nous  » , une tendance naturelle, universelle… mais il faut rappeler aussi qu’on peut dire à la LCIF quand on lui fait un versement qu’on souhaite que ce soit pour telle ou telle action et pas global ou général. Enfin autre message que j’aimerais faire passer, c’est qu’on ne se cantonne pas toujours aux mêmes œuvres, dans le même style. J’aimerais vraiment qu’on change le paradigme des œuvres à aider…  C’est vrai que pour de nombreuses institutions nos dons sont un « plus » mais je pense que si elles sont subventionnées, et la plupart des œuvres retenues le sont, on devrait chercher ailleurs. Aujourd’hui je trouve par exemple que la Culture, la Musique, les artistes ont aussi besoin d’aide, tout comme le monde sportif… J’aimerais vraiment que les clubs réfléchissent à d’autres cibles, collectives ou individuelles. La crise économique née de la crise sanitaire laissera apparaître aussi de nouveaux besoins dans d’autres secteurs… ».

Tu as décidé d’agir aussi sur la Communication du District vers les clubs et leurs membres « Oui. Avec Oliver Destrebecq, Raphaël Lanza, Alain Gego et Dominique Hellebois, une cellule « communication » a d’ailleurs été mise en place pour cela, elle devrait encore s’étoffer, s’équiper et tout ce qui est communication passera désormais par elle. Il a été décidé que clubs et membres n’auront plus de « mass mailings » venant du Multidistrict et je souhaite à l’avenir que tous les présidents de commissions utilisent ce canal de communication. Il permettra aussi aux clubs de présenter leurs activités dans un agenda accessible à tous les membres… ».

Tes souhaits ? « J’aimerais vraiment orienter nos activités Lions vers la Jeunesse ; le concours d’éloquence, l’award du jeune ambassdeur, tout ce genre de choses par sympathie envers ceux qui s’en occupent en général. Par sympathie avec Pierre Guérin en particulier j’aimerais que l’on mette en valeur le CEDRES, une action de lutte contre le diabète qui est au nombre des cinq piliers du Lions International. Les présidents des clubs il y a quelques jours ont reçu une lettre d’intention du comité du District à ce sujet, il s’agit ici d’un appel à projet pour financer une opération de dépistages gratuits sur un site à définir mais qui sera choisi par les clubs. Le diabète est une problématique qui touche tout le monde, toutes les familles, là aussi nous avons un rôle important à jouer ».

Comment vois-tu l’après-Covid… à condition qu’il y en ait un ? « Etre Lions c’est aussi être ami et avoir du bon temps. La dimension plaisir, le contact, c’est quelque chose qu’on devrait retrouver dans les clubs… ».