Le 15 mai prochain, à l’occasion de son AG 2.0 (version 2021), notre District procèdera à l’élection de ses représentants.
Jean-Paul a rencontré l’un des deux candidats au poste de 2nd Vice-Gouverneur, Philippe Rossignol, pour une interview.
Itinéraire un peu particulier que celui de Philippe Rossignol. Originaire du Borinage, c’est à Ixelles qu’il est né en octobre 1957 et habite désormais à La Hulpe.
Ton parcours ?
« C’est à Estinnes que j’ai fait mes premiers pas dans le Lionisme. C’est là que j’ai participé à la création du LC Estinnes-Quévy Voie Romaine dans lequel je suis toujours aujourd’hui. Comptable-fiscaliste de formation et de profession je comptais en effet bon nombre de clients et de relations professionnelles dans la région. De fil en aiguille, on m’a sensibilisé au Lionisme, j’ai adhéré et nous avons décidé de créer un club… La journée j’étais en clientèle, le soir, étant sur place je pouvais participer aux réunions, aux activités… Le virus, un bon celui-là, ne m’a jamais quitté ».
Bien que désormais domicilié à La Hulpe, il est resté fidèle à son club d’origine et voue toujours une grande sympathie pour la région de Centre qu’il juge chaleureuse et attachante.
En couple avec Véronique, sa famille compte huit enfants… et deux petits-enfants. « C’est pour cela que quand je parle de la Jeunesse, je crois que c’est un domaine que je connais bien… »
Membre-fondateur du club d’Estinnes, Philippe en a été le président à deux reprises, tout comme il a assuré deux fois la présidence de la Zone 61. « On m’a ensuite demandé de participer à la Commission Convention internationale et au Forum européen, ce qu’on appelait avant « la commission voyage ». Aujourd’hui et depuis deux ans j’en suis le président national… hélas dans un contexte très particulier puisqu’on a dû annuler la Convention de Singapour mais on a quand même pu s’occuper de Las Végas et Milan qui ont été une réussite. Cette année, tout a été annulé, comme le programme Youth Exchange mais on ne désespère pas pouvoir organiser le forum européen à Thessalonique début octobre ».
Tes priorités, ambitions, projets ?
« Pour moi, le plus important, ce sont les clubs. Il faut que l’indépendance et l’autonomie des clubs soient privilégiées. Tout vient et doit venir des clubs. On ne construit pas une maison en commençant par le toit, on commence par les fondations. Il faut partir de la base, des clubs vers le sommet, c’est de là que les idées doivent partir. Il ne faut pas imposer du dessus. Les clubs, c’est la base et c’est une diversité incroyable. Chaque club est différent, il est composé de personnes différentes, dans des régions différentes. Il y a des clubs mixtes, des clubs féminins, des clubs Leos…
Deuxième priorité, pour moi, et on en parle depuis des années, c’est la Jeunesse. On va sortir de cette pandémie avec des problèmes supplémentaires pour les jeunes. Ils ont déjà pas mal de problèmes, on va ajouter à cela un décrochage scolaire important, des problèmes psychologiques, financiers aussi… Beaucoup de jeunes avaient des jobs d’étudiant ils n’en ont plus, quand on voit que des jeunes doivent s’adresser aux CPAS, aux restos du Cœur c’est interpellant et malheureux. La Jeunesse doit être une priorité pour le district, encore plus aujourd’hui qu’hier. Idem pour les programmes que l’on propose aux jeunes. Il faut les adapter, ne plus proposer les mêmes choses que l’on propose depuis 30 ou 40 ans. Il faut s’adapter à la jeunesse actuelle, connaître leurs codes, leur langage. Il faut donc aussi que l’on ait pour cela des personnes plus jeunes. Pour parler aux jeunes, il n’y a rien de tel que des jeunes, il faut des programmes plus en adéquation avec notre époque. C’est pour cela par exemple que je trouve que ce que fait Jef (l’actuel 1er Vice-Gouverneur : NDLR), avec les Petits vélos est absolument fabuleux. Pour moi, cela correspond vraiment à ce qui faut faire. J’ai aussi relevé dans l’interview de Jean-Pierre Doclot son intention de proposer quelque chose contre le harcèlement, c’est un phénomène très important, un réel problème actuellement pour beaucoup de jeunes.
Mes objectifs c’est aussi de créer une visibilité pour la jeunesse. Elle doit être notre vitrine mais une vitrine doit être attractive et adaptée au public visé. Je vois par exemple l’organisation de deux manifestations d’envergure. Quand j’étais à la Zone 61, j’avais proposé la réalisation d’un événement avec le DJ Martin Solveig au Lotto Mons Expo, justement pour attirer des jeunes. Le projet était sans doute un peu trop ambitieux pour la Zone, mais pour un District, pourquoi pas un événement d’envergure pour des jeunes, pour leur montrer qu’on n’est pas des vieux ringards qui passent leur temps au resto. C’est sans doute l’image qu’on a trop souvent… Aller vers la jeunesse avec un évent qui la concerne, c’est l’idée, au niveau culturel mais aussi pourquoi pas au niveau sportif qui est sans doute à mon sens aussi trop négligé par rapport aux jeunes.
J’ai aussi dans l’idée de faire une ‘journée montgolfières’ pour les enfants défavorisés. On permettrait à deux enfants par Zone, soit 28 en tout, de pouvoir leur offrir un baptême en montgolfière, c’est aussi quelque chose qui apporterait une belle visibilité, qui montre qu’on va vers la jeunesse et les personnes défavorisées.
Enfin, concernant le programme Youth Exchange, j’ai 8 enfants, 7 sont partis avec YE, ils sont tous revenus satisfaits, ils ont eu des échanges, une ouverture sur le monde, c’est quelque chose d’exceptionnel qu’il faut poursuivre et amplifier… »
Pourquoi voter pour toi ?
« Ceux qui me connaissent savent que je suis quelqu’un d’assez dynamique, qui va droit au but. Je fais passer les actes avant les mots, les discours de trois quart d’heures qui ne veulent rien dire, ce n’est pas pour moi. Une bonne réunion ça ne doit pas durer quatre heures. En 30 ou 45 minute on peut avoir d’excellentes réunions.
Je sais ce que je veux faire mais je travaille en équipe. Il faut savoir déléguer. On ne peut tout faire tout seul et quand on veut tout faire tout seul on le fait mal. Au sein du District il y a pas mal de personnes qui ont des compétences, des complémentarités. Je veux aller chercher ces personnes et travailler avec elles mais je veux aussi utiliser les acquis et l’expérience des anciens gouverneurs que l’on utilise à mon sens pas suffisamment…
Idem pour les Lions guide certifiés, on fait des formations LGC mais on ne les emploie pas quand il y a des problèmes dans les clubs, ils ont la connaissance, l’expérience pour apporter leur aide, trouver des solutions, désamorcer les conflits, apaiser les choses… »