Informer, sensibiliser, dépister.
Au District 112D, le CEDRES poursuit son combat contre le diabète
Même si la Covid reste la préoccupation majeure des citoyens et des gouvernants, cette pandémie n’occulte pas d’autres problèmes, maladies qui touchent la santé, voire la vie de quantité d’hommes et de femmes de par le monde. Au cours de son histoire, la LCIF a défini 5 grandes causes que les Lions, de par le monde, sont appelés à soutenir et pour lesquels ils sont invités à « Servir ». Environnement, Malnutrition, Cancer infantile, Cécité et Diabète ne constituent bien évidemment pas le champ d’action limité des Lions mais ces thèmes qui font l’objet de campagnes à l’échelle planétaire puisent leurs racines dans chaque club, Zone, Région ou District.
Le District 112D est bien évidemment aussi au nombre des maillons de ces chaînes d’action et de solidarité sous l’impulsion de notre IPG Claudy Roland et d’un des membres de notre district, le regretté Pol Gérin. Ils ont mis en place voici quelques années une commission dédiée à la lutte contre le diabète ; une lutte qui passe plus par l’information et la prévention que par la mise au point de vaccins ou médicaments. Mais si on ne guérit pas de certaines formes de diabètes, on peut prévenir son apparition, empêcher, ralentir son développement et surtout éviter des complications qui peuvent être extrêmement invalidantes, voire mortelles (Pour information https://www.liguecardioliga.be/diabete/ )
CEDRES, un maillon d’une chaîne internationale
Pierre Gérin (LC Frameries en Borinage), souffrait de diabète et a donc fait sien ce combat contre une maladie qu’il ne connaissait que trop bien. C’est précisément sous son initiative qu’il y a trois ans a été mis en place au sein du District 112d le CEntre De Ressources Et de Sensibilisation au Diabète (CEDRES) qui rencontrait pleinement les attentes de la LCIF. Mais précisons-le de suite, si la majorité des actions des Lions visent à récolter des fonds en vue de Servir petites et grandes causes diverses, ici c’est plus d’information, de sensibilisation et de prévention dont il est question. Des moyens sont bien évidemment nécessaires mais disons-le, ils restent modestes et sont, dans le cas présent fournis par le District. L’an dernier 2.600€ étaient alloués au fonctionnement du CEDRES, 3.000 sont inscrits au budget 2021-2022. Ces sommes ont permis et permettront l’acquisition de divers équipements qui peuvent être mis à disposition des clubs désireux de participer à ce combat contre le diabète. (Toutes les informations sur https://112dlions.be/cedres/)
Dépister avant tout
Comme l’explique Pol Sapart désormais en charge de cette Commission, « Le CEDRES met des gens et du matériel à disposition d’un club, d’une Zone qui organise une action à laquelle un public est convié… On espère pouvoir convaincre un maximum de gens, une partie de ce public à se tester… C’est simple, gratuit, totalement anonyme, il suffit de remplir un questionnaire, de faire un prélèvement d’une goutte de sang sur le bout d’un doigt. L’infirmière qui officie relève le taux de glycémie et en fonction du résultat et de l’analyse des réponses données, conseille simplement au participant de prendre contact avec son médecin si elle l’estime nécessaire… Libre aux gens testés de donner suite ou pas à ce conseil.
Selon certaines statistiques, sur les tests effectués, on peut détecter 5% de gens qui sont soit à risques soit diabétiques sans le savoir. Et ça, c’est vraiment l’objectif, toucher le plus de gens possible, un public qui n’est pas forcément très « médicalisé », qui ne pense pas aller voir un médecin. Chaque fois qu’on va rencontrer une personne qui a subi ce petit test et qu’on renvoie vers un médecin et qui le fait, là clairement, au niveau Lions, on a Servi ».
On pourrait faire cela dans le cadre d’une réunion statutaire de club ?
« Pourquoi pas, il ne faut pas nécessairement la présence d’un médecin, s’il y en a un c’est mieux bien sûr puisqu’il pourra répondre directement aux questions, mais au niveau de l’acte de prélèvement, un personnel infirmier suffit. Au sein de la Commission, nous avons Luciana Di Bartolomeo qui est responsable d’implantation de l’école d’infirmières IESCA Saint-Philippe et peut mobiliser, si nécessaire, du personnel infirmier. Lors de l’Ultra triathlon de Mons, elle était de la partie avec quelques collègues, des étudiants infirmiers. Il faut un personnel médical aguerri, le test ne se limite pas à la prise de sang, l’intervenant prend la tension, pose des questions plus personnelles…
Le bilan de la participation à l’Ultra Marathon de Mons
« Le contexte et les mesures sanitaires n’ont pas permis cette année au CEDRES d’être sur le terrain avec les clubs mais Laurent Tricarico a reconduit cette année la troisième édition de l’Ultra Triathlon du LC Mons Hainaut au profit de Cap 48 et nous y étions ! On avait deux objectifs ; c’était la première action de dépistage sur le terrain, c’était donc aussi pour nous un test des procédures, des équipements, du matériel médical nécessaire, de la signalétique… Globalement pour nous c’est un succès, nous avons procédé à une cinquantaine de tests bien que les conditions météo ont été déplorables, et même si nous étions idéalement situés à l’entrée du centre nautique, les espaces ‘loisir’ qui accueillent l’essentiel des visiteurs étaient toujours interdits au public… Quant à la piscine, l’accès était sur rendez-vous… donc, clairement, ce n’était pas la foule ! Pour le reste, les participants au triathlon, eux étaient là pour participer aux épreuves sportives et n’avaient pas le temps ou assuraient être suivis régulièrement… Puis il n’y avait pas de public… Malgré tout, on a fait une cinquantaine de tests et l’un d’entre eux pourrait être suspect. Mais ce fut malgré tout une journée enrichissante. Fatigante et humide, mais enrichissante aussi de par la collaboration avec le club de Mons. L’occasion aussi de constater le dynamisme, la réactivité des membres de l’équipe. Je les félicite et les en remercie».
Faire un test, ça coûte combien ?
« Rien pour celui qui le fait ; rien pour le club organisateur ou la Zone puisque nous fournissons le matériel, nous avons un budget à cet effet… C’est la seule activité qui ne rapporte rien mais qui coûte au District. Ce qui coûte ce sont les tigettes, le glucomètre…, un coût dérisoire par rapport au bénéfice pour la population… et à la visibilité des Lions et du District »
Des projets pour 2021-2022?
« Vu les incertitudes liées au contexte COVID, rien n’est décidé pour l’instant mais il y a une possibilité d’intervention avec le club de Philippeville aussi dans le cadre d’un triathlon au barrage de l’Eau d’Heure, ce sera à confirmer. Ceci dit, nous débuterons l’exercice avec un appel à projets auprès des Présidents de Zones et de clubs, histoire de rappeler que le CEDRES existe, que la lutte contre le diabète est une des 5 causes prioritaires de notre mouvement. Si des activités peuvent nous accueillir, nous sommes-là ! »
Le CEDRES, ces chasseurs de diabète du D112d, c’est ?
Pol Sapart (coordinateur CEDRES, du LC Gembloux) ; Raphaël Lanza (webmaster, du LC Charleroi Porte de France), Luciana Di Bartolomeo (Responsable de la Commission Affiches pour la Paix, du LC Soignies Salmonsart), Claude Jacquemain (membre de la Commission, du LC Charleroi Porte de France), Pïerre Chomé (Responsable Supplies, du LC Charleroi Horizon), Philippe Burnet (membre de la Commission, du LC Philippeville). Une équipe qui est à votre disposition pour « Servir ».